par José Rodriguez, directeur de l’école primaire Rhin\Arc-en-ciel

C’est sous un tonnerre d’applaudissements, rythmé par l’Olympic Fanfare and Theme joué par les harmonies réunies de Fessenheim, Rumersheim et de la Concordia de Kingersheim, qu’est apparue une flamme olympique illuminée, relayée par 11 élèves de l’école élémentaire Arc-en-Ciel de Fessenheim ce 15 juin 2024 peu après 19 h. Le décor et l’ambiance ainsi installés, les spectateurs ont pu découvrir L’aventure des Jeux au travers de dix morceaux de musique, six chants, des danses et des saynètes interprétés par plus de 70 musiciens et 130 enfants. Au cours de ce concert événement, ils ont aussi su apprécier les décors et créations plastiques réalisés, entre autres, par les élèves de l’école maternelle et élémentaire de Fessenheim.

La préparation de ce concert tout au long de l’année aura permis aux élèves de découvrir les Jeux Olympiques sous d’autres aspects que celui de la simple compétition et des médailles. En effet, c’est sous une perspective historique qu’ils ont abordé ce thème, tout en mettant en lumière les valeurs universelles et citoyennes véhiculées. La rédaction des écrits de préparation (saynètes, lettre, interview) a également permis de travailler la langue française. Enfin, le domaine des arts a été longuement exploré en amont, à travers les chants, les danses et l’art visuel, pour se poursuivre après le concert par la présentation d’instruments dispensée par l’école de musique de la communauté de communes Alsace Rhin Brisach ainsi que par l’harmonie.

Nul doute que les enfants garderont à jamais gravée dans leur tête et leur cœur, la fierté d’avoir été applaudis par 1 300 spectateurs lors de deux concerts, vêtus aux couleurs des jeux avec un T-shirt au motif unique, dessiné par une des leurs. Et c’est les yeux remplis d’étoiles, après avoir vu s’envoler un ballon rouge sur les accords de 99 Luftballons, qu’ils ont laissé éclater leur joie… Magic in the air

Il s’agit du second concert en collaboration école-harmonie et, du vœu de tous, nous espérons un « jamais deux sans trois », alors à bientôt peut-être.